Au départ, je pensais passer une journée plutôt tranquille à terminer les derniers détails sur ma moto…. Mais comme d’habitude, ce sont les détails qui prennent le plus de temps ! Entre récupérer toutes mes affaires disséminées dans différents véhicules (déjà pas mal de temps !), le montage des bib-mousses (pas simple sans l’outillage adéquat…), et la « découverte » de la moto, le temps passe très vite. Je suis finalement prêt pour les vérifications administratives et technique le Vendredi et le nombre des postes à valider est chaque fois plus grand ! J’y passe quasiment la journée mais sans problème majeur. Tout est ok, la moto numéro 92 est acceptée en parc fermé, malgré qu’il me manque ma couverture de survie au contrôle de sécurité ; je n’aurai qu’à la présenter au premier départ.

Ah oui, détail important, bonne nouvelle ce soir, je viens de recevoir mes bottes qui étaient bloquées aux Douanes à Buenos Aires depuis 5 jours ! Comme quoi, il ne faut pas s’inquiéter, tout s’arrange toujours !!

Même si ce n’est pas la première fois, rejoindre la caravane du Dakar me rend toujours impatient et curieux. C’est déjà la « magie du Dakar » qui opère.

Parti de La Réunion avec beaucoup (beaucoup trop) de bagages, j’ai refait un peu le tour des moyens de locomotion ( !) ; avions, voiture, train, et enfin bus pour rejoindre Mar Del Plata à 6 heures de route au Sud de la capitale Argentine.

Cette grande station balnéaire est située au bord d’une baie très belle qui accueille beaucoup de touristes. Les plages ensoleillées sont très bien aménagées et sont le rendez-vous des familles Argentines. Une grande place est laissée aux piétons et les rues proposent un choix énorme de restaurants, glaciers et cafés divers. Dans la pure tradition Argentine, et avec les températures chaudes ici, la ville est très vivante et super agréable. Voilà ma première impression en arrivant Mercredi tard dans la nuit. Mais quelques 4 heures plus tard, je me suis rendu compte qu’ils ne s’arrêtent jamais !!! Ils jouent du tam-tam comme en Afrique et dansent toute la nuit, impossible de dormir… Ca c’est sûr, le Dakar, ils se le sont appropriés les Sud Américains ! Ou alors, les percussionnistes du carnaval de Rio se sont donnés rendez-vous ici et s’entraînent en direct !!! Ils sont toujours très passionnés et le moindre véhicule d’assistance garé dans la rue provoque un attroupement de curieux qui se photographient devant, toujours étonnant et communicatif.

Il faut absolument que je ferme l’œil car j’aurai une grosse journée de travail sur ma moto pour préparer les vérifications.