Compte-tenu que les containers de l’équipe de France ne sont arrivés que Mardi soir, les organisateurs ont décalé le rendez-vous des vérifications pour tous les Français au Vendredi. Si bien que ça nous laisse tout le temps pour préparer tranquillement les motos. Après avoir réceptionné nos motos toutes neuves, bien alignés parmi la cinquantaine de KTM à livrer à tous les clients du monde entier, la journée de Mercredi est donc consacrée aux différents réglages propres à chacun sur la moto. Bien qu’elles soient « prêtes à courir » (!) et équipées de tous les accessoires spéciaux « 6 jours », il nous faut ajuster les commandes, régler le ralenti, vérifier les pré-contraintes fourche et amortisseur, installer un protège-pot, etc.

La journée de Jeudi est consacrée au rodage, et nous partons tous les trois essayer les motos dans les chemins environnants. Super sympa, les Mexicains que nous croisons de temps en temps sont très accueillants et ravis de voir des « touristes » dans les petits villages.

La journée se termine sur ce qui est une formalité pour certains, un genre de cauchemar pour d’autres (!!)…on installe les bib mousse dans les pneus. Et voilà, tout est prêt pour les contrôles du lendemain.

Le Vendredi, rendez-vous à 9 heures précises pour les vérifications administratives ; Tout est parfaitement règlé et se déroule en moins d’une heure pour tous les Français.

L’après-midi, le contrôle technique sur les motos est hyper rapide, et à part la mesure du bruit des échappements, je suis surpris du regard expéditif des commissaires techniques. Nous passons ensuite sur une marche pour effectuer le marquage peinture des pièces qui ne devront pas être changées sous peine d’exclusion de la course : moyeux, échappement, carters moteur, cadre.

Il ne nous reste plus qu’à trouver notre numéro dans le parc fermé ; C’est toujours un bonheur de placer le numéro 744 dans un parking rempli de motos d’enduro plus belles les unes que les autres.

Et voilà, nous sommes maintenant tranquilles jusqu’au départ de Lundi matin.

Juste un détail, je décide d’aller acheter au stand KTM un sur-filtre pour placer au-dessus du filtre à air, puisque les chemins sont hyper secs dans cette région où il ne pleut que très rarement, et dégagent donc énormément de poussière ; Pas de chance, ils les ont déjà tous vendus….Mais le chef des pièces détachées me tourne son ordinateur en souriant : « regardes les prévisions météo pour la semaine prochaine : Lundi prochain, ils annoncent de la pluie pour 3 jours !! Tu ne seras pas embêté par la poussière ! » Ouille ouille ouille, la pluie sur des chemins techniques et pleins de pierres… Le stress commence à monter…