Etape 2
Écrit par Stéphane Hamard   
04-01-2010
Samedi 2 Janvier : On commence par une liaison de 349 kms, la plupart de nuit, sans problème. Départ de la spéciale pour 219 Kms de secteur chronométré, et tout le monde part dans son ordre de numéro. Avec le 77, mon top départ est fixé à 9h45. Comme me dit Luc Alphand juste avant mon heure, c’est tout le stress de ces derniers jours qui vont s’évacuer d’un coup ; Il ne croit pas si bien dire pour ma part !! Et en effet, la piste est super agréable, avec de nombreux virages glissants ; C’est le terrain idéal pour la 450cc. Malheureusement, au km 4, mon lecteur de road-book se met en rade ! Pas très grave, je devrais bien m’en sortir en déroulant avec la molette manuelle. C’est pas super pratique, mais ce ne sera qu’un léger handicap, ça m’oblige à quitter le guidon de la main gauche assez régulièrement. La piste n’est pas vraiment piégeuse, sauf quelques freinages délicats dans des courbes qui se referment grave ! Mais la 450 s’arrête quand même plus vite que la grosse 690 dont j’avais l’habitude. D’ailleurs, je vois bien en doublant pas mal de KTM 690 que les pilotes ne sont pas super à l’aise ! Ca glisse énormément aux accélérations et aux freinages, et les 30 kgs qu’ils nous rendent se font sentir. Je reste très concentré, mais sauf erreur, j’ai dû me faire piéger par une limitation de vitesse à l’entrée d’un village ; il ne me manque pas grand-chose, mais je n’ai pas pu caler mon road-book au millimètre, et je crois que j’ai « débordé ». Les 250 Kms sont très vite avalés, et j’ai pris un plaisir fou, je me suis vraiment amusé avec cette moto légère et vive. A l’arrivée, on m’annonce que je suis dans les 40 à 45 ! Super, belle entrée en matière, mais ne nous enflammons pas, le rallye sera très long…. Reste à couvrir les 84 Kms de liaison pour arriver, par la route, au bivouac de Cordoba. Quelle ambiance encore tout au long de la route, et je passe quasiment toute la liaison à saluer les gens qui nous sollicitent sur le bord ! Cordoba est une très grande ville, une des plus peuplées après Buenos Aires et Rosario, et c’est dans un stade immense que nous sommes hébergés.