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En attendant l'arrivée de l'étape 8 Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
Écrit par Administrator   
14-01-2007

Stéphane semble bien sur cette étape, il reste moins de 100km avant l'arrivée. Il devrait conserver sa place au classement général. Une petite vidéo en attendant.

 
 
 
Deux nouvelles images ont été ajoutées dans la galerie photo de ce dakar.

articles du JIR du 14 Janvier

Stéphane Hamard est arrivé à mi-parcours
Depuis le départ, samedi dernier de Lisbonne, Stéphane Hamard, le motard saint-gillois ne cesse de progresser au classement. Mais les dunes Mauritaniennes ont rappelé, vendredi, au seul concurrent réunionnais engagé dans cette édition 2007, combien il était difficile de rallier Dakar. La journée de repos d’hier à Atâr a été plus que nécessaire pour Stéphane Hamard et nous a permis de faire le point à mi-course.

Nous relatons chaque jour, depuis le 6 janvier, les impressions quotidiennes de Stéphane Hamard. Depuis le départ au Portugal, le motard réunionnais atteint, soir après soir, dans des délais tout à fait convenables, le bivouac d’arrivée. Si bien que le concurrent de la Réunion n’a pas cessé de progresser depuis la 2e étape. Classé au 118e rang après la première et difficile épreuve sur le sable portugais, Stéphane a trouvé le bon rythme sur sa KTM 660 au Maroc. 85e à Er Rachidia, 79e à Ourzazate et 74e à Tan Tan : sa progression est linéaire. Le parcours semblable à celui de l’an dernier lui a sans doute permis de mieux gérer ces étapes. “Le Maroc a été très dangereux comme d’habitude, avec beaucoup de pierres, notamment dans l’Atlas. J’ai d’ailleurs fondu une mousse de pneu du côté de Ouarzazate que j’ai pu changer avec ma roue de secours”. Pour autant, dès les premiers tours de roue, le Saint-Gillois a mesuré la difficulté accrue de l’édition 2007 du plus intense des rallyes-raids. “Par rapport à l’an dernier, c’est encore plus dur. Cela a commencé dès le départ au Portugal, avec des étapes peut-être plus courtes mais vraiment plus techniques. Ceux qui finiront seront vraiment costauds”, estime le Saint-Gillois, anonyme pilote amateur dans les bivouacs. Mais ce constat est également celui du pilote professionnel martiniquais Simon Jean-Joseph. “Le Maroc était très cassant et la Mauritanie sera difficile à franchir, d’autant que le niveau moyen est très élevé, cela roule vite, quel que soit le peloton dans lequel tu te trouves, devant ou derrière”. Les deux pilotes des DOM ont connu une destinée semblable avec beaucoup de concentration et un rythme adapté qui les ont transportés sans encombre jusqu’à l’étape de vendredi dernier entre Zouerat et Atâr. “Sans assistance, c’est une course terrible” Mais les dunes du désert mauritanien ont fait des dégâts. Mécaniques pour Simon qui a cassé sa boîte de vitesse et qui a perdu cinq heures au général. Physiques et mentaux pour Hamard qui, lors de cette 7e étape, a failli se perdre dans une tempête de sable et qui a ensuite chuté assez lourdement. “Pendant la spéciale j’ai tout d’abord cassé mes instruments de navigation et je ne dois mon arrivée qu’à un autre concurrent que j’ai suivi pour traverser la dépression. Mais cette demi-heure de galère m’a déconcentré ce qui m’a valu une chute dans les dunes”. La journée de repos est la bienvenue pour réparer les machines. Mais le moral des deux hommes, lui, a clairement été atteint. “J’ai un hématome sur la cuisse. Mon bassin, mon coude et le pouce gauche sont douloureux. Quant à la moto, tout l’arrière est détruit (N.D.L.R. : pneu, kit chaîne, échappement). Je vais me débrouiller comme je peux” confesse Stéphane Hamard. Pourtant, les étapes à venir seront encore sans pitié pour les concurrents rescapés comme en témoigne le Réunionnais. “Je crains vraiment les deux jours à venir. Je suis à bout, j’ai mal partout, mais je vais m’accrocher. On verra bien. Aujourd’hui (N.D.L.R. : hier) j’ai besoin d’une bonne nuit de repos pour tout remettre en place, mais ce sera dur. Sans assistance c’est vraiment une course terrible (N.D.L.R. : Hamard pointe à la 6e place du classement des motos sans assistance)”. Tous le disent, ce Dakar 2007 est encore plus difficile que lors des éditions précédentes. Confirmation d’Olivier Lassaux, ami de Stéphane Hamard et ancien vainqueur dans sa catégorie du rallye de Tunisie en 2004. “Il y a un monde entre les pilotes professionnels qui mènent la course et les amateurs. Les deux prochaines étapes seront décisives pour Stéphane qui a comme qualité principale un énorme moral. Il faut qu’il s’accroche, même si ce n’est pas facile dans les dunes”. Et vogue la galère...

 

Philippe Witz 

 
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