Samedi
midi, nous avons rendez-vous pour la photo de départ, et le traditionnel
briefing d’avant-course.
Le
cadre est prestigieux puisqu’il s’agit de la place du monument de la Bandera, le lieu même où fût hissé en 1812 pour la première fois le drapeau Argentin par le Général Manuel BELGRANO.
Lors
du briefing, Etienne LAVIGNE et David CASTERA nous annoncent leur volonté de
durcir le niveau de la compétition cette année. Extrait : « Le Dakar
n’est pas une course, c’est LA course ».
Ensuite,
c’est le fameux prologue de présentation, sans chrono. Nous passons un par un
sur le podium de départ, dans l’ordre inverse des numéros de course, pour
ensuite faire un tour dans la ville, où je mesure encore la ferveur du public
Argentin pour l’événement : une foule compacte sur les 10 kilomètres
environ de parcours balisé par des barrières urbaines. Le départ mobilise
vraiment toute la ville, et le succès populaire est au rendez-vous. Un
mini-meeting aérien est même organisé à cette occasion.
Ensuite,
juste le temps d’aller « organiser » mon sac et aller le déposer dans
le camion des malles, car demain, départ aux aurores, et comme je suis sans
assistance, je dois avoir un strict minimum d’affaires pour les « caser »
je ne sais où avant de prendre le départ en condition de course.
Dernier
détail, prévoir le petit déjeuner pour demain matin, car à 4h, l’hôtel n’a rien
prévu… Et je connais l’importance d’un petit déjeuner sur le Dakar…
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