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Etape 5 Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
Écrit par Stéphane Hamard   
06-01-2010

Hier soir, David Castera nous a annoncé au briefing que, compte tenu qu’il restait encore beaucoup de concurrents dans les dunes, il retardait le départ de ce matin d’une heure et demi, soit à 5h30. Ca devait laisser un peu plus de temps aux véhicules bloqués pour pouvoir se pointer à l’heure (ou presque !) au départ liaison. Au programme ce matin, le franchissement de la Cordillère des Andes, avec le passage de la frontière Argentine-Chili à 4750 mètres. Inutile de vous préciser qu’il faisait très froid sur la moto ; Malgré que j’avais prévu des protège-mains « élargis » avec du carton et du scotch pour éviter l’onglée aux doigts. Perdu ! Ca n’a pas suffit ! Après 400 Kms de route sinueuse et magnifique (dans des décors de rêve au lever du jour), départ pour une spéciale de 165 Kms. Le début est une succession de montées et descentes de collines sur des pistes très glissantes, puis pas mal de hors piste sur des plateaux mélange de sable mou et pierres tranchantes. Hier, après avoir souffert dans les franchissements, j’ai fait changer mon pignon de sortie de boite pour tirer plus court, et mieux exploiter la boite de vitesse. Pas de chance au début, avant le hors piste, on franchit des plateaux très rapides et je manque de vitesse, je ne dépasse pas les 142 Km/h, et j’ai perdu environ 10 Km/h avec l’autre pignon. Pas grave, mon choix s’avèrera payant pour la suite, car dans les 100 Kms de dunes de fin d’étape, je suis beaucoup plus à l’aise qu’hier, et la SHERCO souffre beaucoup moins (et moi aussi du coup !). La navigation de la deuxième partie d’étape se passe très bien, et les franchissements de dunes ne me posent pas de problème. Je subis juste un petit souci de frein arrière qui ne répond plus à mi-parcours. Je reste donc sage et régulier, sans prendre de risque inutile, et en pensant que le Dakar est une course de longue haleine. Finalement, l’arrivée est jugée au CP3, les 40 derniers kilomètres ont été coupés puisque nous sommes partis tard ce matin. Tout s’est bien passé, je n’ai pas mis le pied à terre de toute la spéciale (sauf pour pointer les CP bien sûr !) et c’est une bonne journée sans histoire. Resta une petite liaison de 70 Kms pour rejoindre le bivouac de Copiapo où il fait encore très chaud.

 
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