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Aveyronnaise Classic 2008 Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
Écrit par Stéphane Hamard   
02-09-2008

Au départ, il ne s’agissait que d’une idée un peu folle lancée comme ça, sans vraiment y croire !... Repartir sur les terres Auvergnates, sur l’Aveyronnaise Classic, près de vingt ans après ma première participation au Quadruple Aveyronnais (l’appellation de l’époque).

Et puis Jean-Pierre, avec son accent inimitable dont il ne se départit jamais, cong, m’annonce que ça pourrait bien se faire très simplement : il travaille pour Minerva, un sponsor de l’épreuve ; Et à ce titre, il pourrait nous obtenir des places de concurrent, et avec un bon numéro de départ en prime !!

Voilà comment on se retrouve, Jeammm-Pierreueueueueu, Rolainggg et moi, dans l’avion Gillot – Toulouse !

Arrivé sur place, c’est déjà le rush pour se rendre sur la course et s’organiser pour les vérifications administratives et techniques. Surtout qu’on est près de 500 concurrents ! Ca fait pas mal de boulot pour toute la valeureuse et très nombreuse équipe (ils sont obligés de refuser du monde tellement ils sont de bénévoles !) du moto-club.

Coup de téléphone le premier matin : le mec sensé faire la préparation de ma KTM 300 EXC est affolé : il n’arrive pas à faire la carte grise ! Le matin des vérifs, il serait temps !! Ca commence fort, il va falloir négocier grave avec l’organisateur. Mais bon, ça me connaît, et à la limite, je préfère, car si tout roule sans problème, c’est que ça cache quelque chose de plus grave ! Donc, pour moi, tutto va bene… Je réussis à me faire admettre « à l’arrache » au départ, après maintes négociations avec le Directeur de course, l’Organisateur et le Représentant de la Fédération (rien que ça !).

 

Premier jour : Requista – Belmont sur rance : l’entrée en matière est très sympa puisque nous traversons des gués, des forêts, des plaines, et l’ambiance sur les spéciales est …. Chaude ! Le soir, je retrouve pas mal de connaissances dans le parc assistance, dont David Casteu qui me prêtera gentiment son auvent pour que je fasse ma mécanique.

 

Deuxième jour : Belmont sur rance – Villefranche de panat : la journée commence sous une pluie intense et avec un vent à décorner les bœufs ! Pas le genre de conditions que j’adore, mais en fait, ça rend le terrain plus conforme à la discipline. La poussière a disparue, et l’adhérence est même un peu meilleure, sauf dans quelques montées « chères », y compris en spéciale, où quelques mini bouchons se créent. Dans une liaison assez rapide, je me coince, la roue avant dans une ornière, et la roue arrière dans une autre, et …je mange ! Résultat des médecins le soir : luxation acromio-claviculaire ; qui va me faire souffrir toute la nuit.

 

Troisième jour : Villefranche de panat – Le monastère : Le soleil est revenu, et le final est très sympa, avec une présentation « particulière » et appuyée du speaker de la course au départ du « team Réunion ». Nous traversons une région extraordinaire qui colle très bien à l’enduro, et avec un parcours si varié qu’il serait répétitif de tout décrire ici. Malheureusement, dans la première spéciale, encore un peu froid, je fais « demi-tour » dans un dévers où je n’arrive même pas à relever la moto ; alors, pour repartir dans le bons sens ( !), séance émotion ! Nous faisons le tour des difficultés d’un super enduro, et les mécaniques commencent à souffrir. La spéciale finale est une banderolée interminable sur un terrain assez plat où il faut recherche l’adhérence en permanence, et être très attentif aux relances. Puis, manche de motocross pour les meilleurs pilotes au général, qui nous offrent un super spectacle. Et Johnny Aubert est vraiment au-dessus du lot !

 

Résultat final : Malheureusement, Roland ne finit pas classé, n’ayant pas pris le départ de la dernière spéciale. Jean-Pierre, toujours régulier, finit 280ème ; et pour ma part, je termine 145ème au général, ce qui me place en tête du « team » ! Le team Réunion a quand même bien laissé son empreinte…

 

 
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